Ma parole, ce blog est complètement a l’abandon depuis 9 jours ! Les temps sont durs pour les blogueurs sans internet, et oui j’ai la joie de vivre de folles péripétie dans la mise en place de ma ligne internet, du coup voilà un mois que je dois quémander à droite à gauche de la connexion. Néanmoins, tout cela ne m’empêche pas de continuer à lire et autant dire qu’il y a plein de lectures dont j’aimerais vous parler !
On va donc parler d’un livre de circonstance, qui fait du bien (surtout quant on a pas internet). J’ai lu ce livre, la semaine dernière et je dois dire que j’ai vraiment apprécié cette lecture.
Entre Iowa et Massachusetts de 1943 à 1946
Depuis que son mari a été appelé à rejoindre les forces alliées pour combattre en Europe, Glory Whitehall s’ennuie. Laissée seule avec son fils de 3 ans, enceinte jusqu’aux yeux, la jeune femme cherche une occupation pour tromper la solitude. Un beau matin, Rita Vincenzo reçoit la lettre d’une inconnue du Massachussetts…
Entre Glory, jeunette impulsive, et Rita, femme de poigne au grand cœur, se tisse une amitié au fil de la plume. Une correspondance entre deux femmes séparées par des centaines de kilomètres, accidentellement rapprochées par l’absence de leurs époux, partis sur le front.
Étayée d’instants complices, de joies, de peines, de drames, cette correspondance offre à chacune des deux femmes un moment de réconfort unique dans un monde bouleversé par les échos de la guerre qui menacent de saper leur courage. Comment vivre dans un monde sans hommes ? Comment égayer le quotidien lorsque tout est rationné ? À qui confier le mal-être, la souffrance de celles qui attendent, impuissantes et fébriles des nouvelles des époux, des fils qu’elles ont vus partir de l’autre côté de l’océan ? Trois ans de correspondance, autant de partage de recettes, de conseils de jardinage, de confidences inavouées… pour l’une des plus belles histoires d’amitié jamais écrites.
J’ai complètement été prise dans la lecture des lettres de ces deux femmes. Elles vivent toutes les deux aux Etats-Unis et leurs maris/fils ont été envoyés se battre en Europe. On a souvent des récits sur cette guerre mais assez rarement des correspondances et encore moins entre deux femmes vivant de l’autre côté de l’océan. Cela m’a totalement séduit .
A travers leurs lettres ont arrive à imaginer leur vie, leur peine, leur douleur… c’est comme si un film défilé devant nos yeux. Elles parlent de leurs états d’âme et une réelle amitié se crée entre ces deux femmes alors qu’elles ne se sont jamais vues !
Et en même temps, leur correspondance garde une note très légère avec l’échange régulier de recette de cuisine, pour continuer à se faire du bien. Elles commencent souvent leurs lettres par des « j’ai adoré ta recette » pour ensuite parler de chose beaucoup plus profondes et parfois grave. Cela montre à quel point ces deux femmes sont à la recherche de normalité et de légèreté. Elles soignent leur états d’âme avec des recettes de cuisine, des recettes de bonheur.
J’ai trouvé cette histoire bouleversante, d’autant plus qu’elles se déroule à une période très sombre de notre Histoire. L’attente dans l’angoisse de l’être aimé, la douleur déchirante lorsque nous apprend que celui-ci ne reviendra jamais. Quelle force intérieure il faut avoir pour supporter et accepter tout ça !
Ces deux femmes se soutiennent face à ces épreuves et je pense que le fait qu’elles ne se connaissent pas au départ leur permettent de se confier plus facilement sans crainte du jugement ou de paraître trop égoïste. Elles se houspillent parfois mais cela ajoute à la tendresse et la bienveillance qu’il y a entre ces femmes.
C’est après tout l’histoire de milliers de femmes à cette époque, il fallait bien continuer de vivre malgré l’incertitude. Même leur erreurs nous paraissent dérisoire face à la dureté de l’époque.
Je me suis profondément attachés à ces deux femmes et je n’ai qu’un regret c’est que cette histoire ne soit qu’une fiction.