Marie-Antoinette, André Castelot

C’est la reine la plus célèbre de France ! On la connaît pour ses frasques mais également pour sa fin tragique (« Qu’on lui coupe la tête !).

Cet ouvrage ne date pas d’hier mais il a été réédité en 2014, une aubaine ! J’ai donc sauté sur l’occascouv35627224ion pour en apprendre plus sur cette reine exubérante.

Tout d’abord, je dois dire que je m’attendais à lire un roman historique, c’est à dire qu’à partir de faits réels l’auteur crée son histoire. Et ce n’est pas exactement le cas, nous sommes ici en présence d’un roman documentaire. Je m’explique, il ne s’agit pas de simplement présenter les faits historiques de manière totalement ennuyeuse, pour éviter cela André Castelot donne quelques fois la parole aux protagonistes de l’époque afin de nous immerger dans cette période.

Ce livre est absolument passionnant, car au-delà du fait d’en apprendre davantage sur la reine Marie-Antoinette, on en apprend également beaucoup sur la France de l’époque alors très attachée à la monarchie car même emprisonnée, Marie-Antoinette avait presque tous les égards dû à son rang et sa cellule était loin de ressembler aux cachots nauséabonds où les criminels étaient alors enfermés.

Je dois avouer que je me suis parfois lassée lorsque l’auteur aborder le côté finance de la cour de l’époque ou tout ce qui tournait autour des questions politiques. Néanmoins, nous suivons Marie-Antoinette tout au long de sa vie comme si nous y étions.

Au fil des pages, le portrait de cette reine se dessine et se noircit. Il est aisé de comprendre la colère du peuple de l’époque qui meurt de faim alors que la reine se fait faire de belles robes. Mais la reine n’est pas une femme méchante, elle subira d’ailleurs une escroquerie (la fameuse affaire des bijoux de la reine) qui la desservira et ternira son image bien qu’elle ne soit nullement impliquée.

Cette femme a précipité la mort de son mari le roi. Elle ne pensait pas le peuple capable de se retourner contre la monarchie et je crois sincèrement que cette femme aimait la France. Dès qu’elle posât le pied en France elle ne parlât plus que le français même lors de ses correspondances avec sa mère.

Ce qui me marque le plus chez Marie-Antoinette, c’est la dignité avec laquelle elle va se rend à la guillotine. Ces derniers mots seront d’ailleurs pour son bourreau. Elle lui marche alors sur le pied par mégarde et lui dit « Monsieur, je vous demande excuse, je ne l’ai pas fait exprès ». Comment ne pas s’adoucir face à une telle femme !

2 commentaires

  1. chasingbooks2 · mars 9, 2016

    Merci de la découverte ! Je suis toujours à l’affut de ce qui s’écrit sur elle, elle est mon perso historique préféré et de loin ! Je connaissais l’anecdote avec le bourreau et je trouve qu’effectivement ça en dit long sur son caractère. Une très jolie chronique !
    Anne

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